Ouibus : La sncf au volant des bus !
OUIBUS, anciennement iDBUS, est une filiale du Groupe SNCF, exploitant depuis le un réseau de lignes d’autocars longue distance en Europe. Actuellement, sont desservies beaucoup de villes depuis la france et la belgique. Des liaisons supplémentaires sont offertes progressivement. OUIBUS dispose de trois hubs, à Paris-Bercy, Lyon-Perrache et Lille-Europe. Elle assure ainsi des Lignes régulières d’autocar en France.
Les villes
Entre autres, les villes de Cologne, Aix-la-Chapelle, Aix-en-Provence, Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Gênes, Genève, Gérone, Lille, Londres, Lyon, Marseille, Milan, Montpellier, Nice, Nîmes, Paris, l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et Turin.
Histoire
Le service commercial d’iDBUS a été lancé le , desservant Amsterdam, Bruxelles et Londres depuis le premier hub de Paris-Bercy. Une desserte nationale entre Lille et Paris est proposée depuis le . Avec le lancement de la desserte de Milan et Turin, un deuxième hub a été créé le à Lyon-Perrache. Depuis le , la desserte nationale entre Lyon et Paris-Bercy et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et Lyon est également autorisée.
Depuis le , iDBUS (OuiBus) offre également une liaison entre Marseille/Aix-en-Provence et Nice, Gênes et Milan. Depuis le , une liaison de nuit est proposée entre Lyon-Perrache et Barcelone. En avril 2014, l’entreprise lance une liaison Londres – Amsterdam via Bruxelles, puis complète la liaison Lyon-Perrache – Barcelone avec les villes de Montpellier et Nîmes en mai 2014. Le , l’entreprise est renommée OuiBus.
L’objectif
Seulement 110 000 personnes ont utilisé un bus longue distance en 2013 en France. Avec la libéralisation de ce marché, le gouvernement vise, en année de croisière, quelque 5 millions de passagers. OuiBus se donne pour ambition, de réaliser 4 millions de voyages en 2016 et 8 millions de voyages en 2018. En autorisant les autocars à transporter librement des passagers, les Français pourraient récupérer quelque 700 millions d’euros de pouvoir d’achat, selon les chiffres avancés par le gouvernement.
Low cost mais pas que
Chez OuiBus, on peut parler de tarifs « low cost » mais le service à bord est bien différent de ce que l’on entend par le « low cost » : confort bien présent, chaque siège est inclinable, tablettes, repose-pieds réglables. Chaque siège est séparé de celui du voisin par un espace de 75 cm. Une fois assis, le voyageur peut avoir accès à une prise électrique (une pour deux sièges), une prise USB, et au wifi gratuit et illimité tout au long du parcours. Il y a aussi des WC à bord.
Aucun chauffeur ne peut démarrer avant d’avoir préalablement soufflé dans l’éthylotest. « Nous avons une tolérance à 0,2 g mais le mieux est de ne pas boire du tout, indique Jean-Michel. Si je me déporte trop au volant, ou si je ne cligne plus assez souvent des yeux, bref, si je m’endors, mon siège se met à vibrer ».
Le conducteur ne vend aucun titre de transport à bord mais s’assure que chaque voyageur est bien répertorié sur la liste des passagers qu’il reçoit quotidiennement via son smartphone. «Notre tour de contrôle, basée à Paris, nous géolocalise aussi en temps réel et nous informe de l’état du trafic, de la présence de travaux… C’est ce qui nous permet de tenir nos horaires. Et être à l’heure, quand on bosse pour la SNCF, ça mérite d’être souligné »